Traduit de l"anglais (États-Unis) par François Hirsch.Lauréat du Prix des libraires du Québec 2009 et du Prix Pulitzer 2007.Dans le monde dévasté de l’apocalypse, un jeune homme et son père errent sur une route, affrontant le froid, la pluie, la neige, fuyant toute présence humaine. En un voyage crépusculaire, poussant leur chariot rempli d’objets hétéroclites, ils marchent vers la mer.« Le livre de McCarthy est une de ces choses qu"on se met dans la tête et qui y demeurent pour toujours. Sécheresse des dialogues, métaphores époustouflantes, psychologie minimaliste, et l"émotion qui lentement naît de l"accumulation de scènes à vous prendre aux tripes et chavirer le cœur. » — Louis Hamelin, Le Devoir« À travers un récit qui va à l’essentiel, tel un monologue intérieur essoufflé, La Route est en effet un texte qui vous prend et vous consigne à un état émotif tendu et angoissé du début à la fin, pas tant pour les horreurs qu’il contient que pour celles qu’il suggère. » — Nora Merola, Canoë« Dans une économie de moyens qui renforce la puissance d"évocation, le style répétitif de McCarthy sert bien ici une histoire ancrée dans le vide absolu, dont on sort aussi dévasté et détruit que les paysages imaginés par l"écrivain. » — Chantal Guy, La Presse