L"argument Ontologique Chez Saint Anselme Et Chez Hegel.(Elementa 60) (French Edition)
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L"exposÉ cartÉsien de l"argument ontologique s"Écarte radicalement de l"esprit originaire de la preuve, chez Saint Anselme. Le Dieu de Descartes, parfait parce que tout-puissant, est bien diffÉrent du Dieu du Proslogion, "Celui qui est tel que rien de plus grand ne puisse Être pensÉ", fin de la pensÉe et du dÉsir humains. La preuve d"Anselme conceptualise une expÉrience humaine qui se pense comme l"expÉrience chrÉtienne orthodoxe, dÉcrivant, de ce fait, l"homme en sa vÉritÉ. Mais on n"entrera pleinement dans la pensÉe spÉculative que si l"aspiration À Dieu en l"homme est considÉrÉe comme l"envers dialectique de l"amour, crÉateur de l"homme, en Dieu. Chez Hegel, ce n"est pas l"esprit fini qui accomplit la preuve ontologique, mais l"Esprit dans sa totalitÉ. Ce mouvement de l"Esprit vers soi À travers sa division d"avec soi n"est pas un simple processus logique; en sa profondeur, il est le mouvement de rÉconciliation de la libertÉ humaine avec la libertÉ divine, crÉatrice et rÉdemptrice. La vÉritÉ de la TotalitÉ, et donc, aussi, de l"histoire, dans le Concept, dit Également la libre unification de l"homme et de Dieu dans et par la figure historique du Christ. Hegel pense le christianisme sans le rÉduire, parce qu"il le pense À partir de l"acte prÉalable de la foi, par lequel la libertÉ humaine s"ouvre À l"amour divin, posant ainsi l"unitÉ dialectique du Tout. Que la foi puisse Être rationnellement exposÉe ne l"empÊche pas d"Être la foi, c"est-À-dire la vie en union au Christ, Logos Éternel et homme crucifiÉ. On a dit: "Un Dieu compris n"est plus un Dieu". Cela n"est vrai que des faux dieux.